23 novembre 2006 

DSCH

symphonies n°8 et n°10 de Dmitri Chostakovitch, dirigées par Rostropovitch à la Salle Pleyel.

Quel choc ! Écouter la 8e symphonie de Chostakovitch c'était déjà une grande première, mais en plus dirigée par un dieu vivant, Mstislav Rostropovitch lui même, c'est le comble du bonheur. Frissons partout, énorme émotion.

Un tout petit peu moins accroché sur la 10e symphonie (j'avais la tête ailleurs... trop de boulot), mais pour me rattraper je mets ici un extrait du passage le plus marquant de cette symphonie (honteusement piqué sur Finis Africae).

Dmitri Chostakovitch, Symphonie n°10 - Allegro

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05 novembre 2006 

The Queen

film de Stephen Frears (2006). Un portrait de la Reine d'Angleterre, focalisé sur la semaine qui s'est écoulée entre la mort de Diana et son enterrement. C'est l'occasion pour Helen Mirren de laisser éclater son talent d'actrice en incarnant cette Reine élevée à l'ancienne, réservée, qui en bonne Anglaise garde ses émotions cachées du public et de son entourage. C'est aussi un fascinant portrait de la famille royale britannique, et de ce jeune et fringuant premier ministre tout juste entré en fonction au moment du drame, un certain Tony Blair, joué de manière hype convaincante par Michael Sheen (il avait déjà joué Tony Blair dans une série télé britannique en 2003). La rencontre de deux mondes, le basculement des valeurs, une monarchie vacillante qui ne se rend compte que trop tard que son attitude l'isole du peuple, bref un maximum de sujets et de niveaux de lecture magnifiquement servis par une mise en scène sobre, et un script brillant.

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18 octobre 2006 

Traité d'athéologie

essai plus-que-nécessaire de Michel Onfray (2005).

“ Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l'intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d'un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l'obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l'au-delà, l'ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l'épouse et la mère, l'âme et l'esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré... ”

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01 juillet 2005 

The Fall of Hyperion

[roman ] La chute d'Hypérion, de Dan Simmons (en anglais: The Fall of Hyperion, 1990). Hypérion se termine alors que les Tombeaux du Temps s'ouvrent enfin, laissant la porte ouverte à la dévastation du gritche. Dehors la guerre fait rage : les Extros attaquent les planètes du Retz, et Meina Glastone, la présidente suprême de l'Hégémonie, lance l’offensive à travers l’univers. Le cybride de John Keats, quant à lui, joue le rôle de passeur entre les pélerins et la présidente Gladstone. La chute d'Hypérion est un roman de SF d'une complexité totale mais maîtrisée de bout en bout par Dan Simmons. En mettant sur le même plan les personnages auxquels nous nous sommes attachés et l'histoire dont l'enjeu n'est rien moins que la survie de l'humanité, Simmons a réussi à écrire une saga digne du cycle Fondation de Asimov, ou Dune de Herbert. Parmi les auteurs contemporains, je ne vois que Orson Scott Card et sa Trilogie Ender pour lui tenir tête :-)

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